Avec les changements qu’a subit le monde et la technologie touchant même notre nourriture, il n’est pas surprenant de voir de plus en plus de maladies prendre du terrain dans nos organismes. Même les maladies les plus rares sont devenues très communes.
En effet, on ne parle pas uniquement des maladies qu’on contracte, mais aussi des maladies héréditaires à la base et qui sont devenues très répandues comme le diabète ou encore l’hypertension artérielle.
Pour la première maladie, on ne parle pas du simple diabète de type un qu’on peut traiter avec uniquement un changement dans l’alimentation. On parle du diabète de type 2 qui ne se traite qu’avec de l’insuline à vie. C’est ce qu’on appelle diabète insulinodépendant.
Pour le traiter, on peut prendre les médicaments traditionnels. Mais, la Metformine vient avec une nouvelle formule qui règle certains problèmes avec l’ancienne et qui peut vous satisfaire comme pour d’autres patients.
Metformine, c’est quoi au juste ?
La metformine est un antidiabétique oral, c’est-à-dire qui se présente sous forme de pilules, qui appartient à la famille des biguanines, c’est-à-dire la famille des médicaments antidiabétiques qui augmentent la sensibilité des cellules de l’organisme à l’insuline et qui favorisent le stockage de cette dernière, en particulièrement au niveau des muscles.
Ce médicament permet de freiner l’excès des taux de sucre dans le sang dont souffrent les diabétiques, sans augmenter la sécrétion de l’insuline comme le feraient les sulfamides hypoglycémiants qui exercent leur action notamment en stimulant la production d’insuline dans le corps.
Ce médicament est utilisé pour traiter le diabète de type 2 (c’est-à-dire où votre corps secrète de l’insuline, mais où l’action de l’insuline reste insuffisante à bien contrôler le niveau de sucres dans le sang car les cellules des muscles et du foie y deviennent moins sensibles) dans le cas où le régime alimentaire combiné à l’exercice physique ne suffisent pas à eux seuls à contrôler le diabète.
De quoi est-il composé et comment il agit ?
La substance active dans le médicament « Metformine » est justement un composé qui s’appelle « le chlorhydrate de metformine » qui lui confère toutes ses propriétés thérapeutiques et d’autres excipients qui sont l’hyperomellose, le povidone k 25 et le titane dioxyde, plus d’autres excipients spécifiques à certaines formes de ce médicament, qui sont l’acide stéarique, le macrogol 400, le macrogol 6000, le magnésium stéarate, l’opadry blanc et la silice colloïdale anhydre.
La metformine commence d’abord par être absorbée au niveau de l’intestin grêle puis elle circule dans le sang où elle va exercer son action avant d’être excrétée par les reins, inchangée.
Pour ce qui est de son mécanisme d’action, il est très complexe et on ne comprend pas encore aujourd’hui toutes ses subtilités. On sait déjà qu’il s’agit d’un médicament normoglycémiant, c’est-à-dire qui n’a aucune action sur la sécrétion d’insuline, ce qui présente l’avantage de ne pas provoquer de pic hypolycémiant, contrairement à d’autres médicaments qui traitent la même maladie.
Par contre, la metformine augmenter la sensibilité de certains tissus à l’insuline, notamment les tissus qui utilisent beaucoup le glucose comme le muscle ou les cellules adipeuses.
Elle agit aussi sur la production de glucose par le corps, car comme vous le savez, notre corps ne se contente pas de prendre le sucre qu’on lui donne directement par l’alimentation, mais transforme aussi d’autres aliments (lipides et protides) en glucose, ce qu’on appelle la néoglucogenèse. La metformine inhibe la glycophosphate déshydrogénase, qui est responsable de ce processus de néoglucogenèse, ce qui veut dire que le corps arrêtera de fabriquer du sucre dont il n’a en fait pas besoin.
Elle agit aussi en diminution la résorption intestinale du sucre et inhibe la voie du glucagon (une autre voie par laquelle notre corps fabrique du sucre.
Pour résumer, si les médicaments antidiabétiques classiques augmentent considérablement le niveau d’insuline dans le sang, ce qui peut parfois donner des pics hypoglycémiant, la metformine agit sur l’autre côté de l’équation en laissant l’insuline intacte (car dans le diabète de type 2, ce ne sont pas les niveaux d’insuline qui posent problème).
Et ainsi, la metformine intervient dans toutes les autres étapes en diminuant l’absorption du sucre alimentaire, en augmentant la sensibilité des cellules à l’insuline et en freinant le processus de fabrication de sucre dans le corps.
Suis-je éligible à ce traitement ?
Si vous souffrez de diabète de type 2 qui n’a pas pu être corrigé par un régime et un exercice physique, et que vous ne souffrez pas d’acidocétose, d’insuffisance rénale, d’une maladie aigue pouvant provoquer une insuffisance rénale, d’une insuffisance hépatique ou d’alcoolisme ou encore d’une insuffisance cardiaque ou respiratoire ou d’un infarctus du myocarde récent, vous êtes théoriquement éligible à ce traitement.
Toutefois, même les caractéristiques de ce traitement et ce mode d’action particulier vous pousse à vouloir l’essayer, ce n’est en aucun cas une raison pour vous mettre sous traitement de votre propre chef, prenez rendez-vous avec votre médecin traitant et expliquez lui votre volonté d’essayer ce médicament, c’est à lui de décider si ce traitement vous conviendra vraiment ou non.
Est-ce qu’il y a des effets secondaires ?
Comme tout médicament, celui-ci présente certains effets secondaires qu’on va classer en 3 catégories : les effets très fréquents, qui touchent environ 1/10ème des personnes qui ont suivi ce traitement, les effets fréquents qui touches 1% des personnes qui ont suivi ce traitement, et les effets très rares qui touchent moins d’une personne sur 10 000.
Dans les effets secondaires très fréquents de ce traitement, on trouve les troubles gastro-intestinaux, notamment des nausées, des vomissements, une diarrhée, des douleurs abdominales et une perte d’appétit. Ces effets se voient au début de traitement et disparaissent rapidement. Prévenez quand même votre médecin s’ils persistent au-delà de quelques jours.
Dans les effets fréquents de ce médicament, on trouve une perturbation de gout, elle aussi passagère en général.
Et enfin, dans les effets secondaires très rares, on trouve une diminution de l’absorption de la vitamine B12, quelques anomalies des tests de la fonction hépatique, voire une hépatite qui disparait à l’arrêt du traitement par la metformine et des réactions cutanées comme l’érythème, le prurit et l’urticaire.
Dans certains cas, on note aussi des réactions allergiques au médicament qui doivent entrainer un arrêt immédiat du traitement et la recherche d’un traitement de substitution.
Comment le prendre ?
La posologie normale chez la personne adulte est de commencer par un comprimé, 2 à 3 fois par jour pendant 10 à 15 jours durant les repas, les doses devant être réajustée ultérieurement en fonction de la glycémie. Il ne faut pas dépasser une dose de trois grammes de chlorhydrate de metformine (la substance active) par jour.
Chez le sujet âgé, la dose doit être adaptée à la fonction rénale.
Chez l’enfant de plus de 10 ans, la dose maximale recommandée est de deux grammes de chlorhydrate de metformine par jour, la dose normale se situant autour de 1 comprimé par jour, à adapter après quelques jours en fonction de l’évolution glycémie.
Comment acheter ?
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